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Il n'y a pas que les milieux naturels qui sont à risque; les animaux aussi. Le printemps dernier, le magazine National Geographic a publié un dossier complet sur la souffrance des animaux exotiques, amplifiée par ce qu’il nomme le « tourisme d’égoportraits ».
Des décors de rêve qu'on cherche à reproduire. Instagram aurait une incidence sur la fréquentation de destinations touristiques. Le gardien d'un parc en Colombie-Britannique raconte que « La charge de travail a augmenté, la fréquentation du parc a grimpé en flèche, et ces endroits magnifiques, sacrés, ont commencé à ressembler à un Best Buy au lendemain de Noël ».
Alors que certains parlent de nature dénaturée ou de selfies de mauvais goût (dans des camps de concentration par exemple...), d'autres défendent que ce sont surtout des exceptions.
Plus localement, plusieurs régions du Québec profitent du passage d’influenceurs pour faire la promotion d’attraits touristiques et faire connaître des entreprises locales. Prenons l’exemple de « Lydiane autour du monde » qui, après son passage à Occupation Double, a lancé sa propre série télévisée présentant ses voyages. Lorsqu’elle visite une région du Québec, elle contacte maintenant les responsables du tourisme. On lui offre des contrats qui permettent à la région de profiter de la notoriété de l’influenceuse à des fins publicitaires.